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William Lane Craig
Mardi 7 mai 2013
Réponse à l’émission La Tête au Carré portant sur “Science
et Créationnismes” du lundi 22 octobre 2012 sur France
Inter
Une invitation à débattre publiquement avec William Lane Craig lancée
à Messieurs Cédric Grimoult et Bertrand Lemartinel
Le commentaire suivant a été posté sur le site de France Inter le dimanche 21
avril 2013, en réaction à l’émission La Tête au Carré portant sur “Science et
Créationnismes.” Cette émission illustre bien le genre d’affirmations
gratuites et erronées typiques que l’on entend couramment dans nos média à
propos de la relation existant entre science et foi : celles-ci peuvent
“coexister pacifiquement,” du moment que l’on reconnaisse qu’elles se
situent à des niveaux différents et ne se recoupent jamais. Nous avons voulu
interpeler personnellement Messieurs Cédric Grimoult et Bertrand
Lamartinel, auteurs prolifiques qui représentent bien la seule voix autorisée
à se prononcer quand il s’agit des rapports entre science et foi, en somme
l’esprit universitaire dogmatique et inquisiteur français qui, sous le couvert
de la “science,” entend promouvoir un athéisme d’Etat, et faire la chasse aux
hérésies - entendons par là toute référence à Dieu et à la foi chrétienne en
association avec la raison.
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Mardi 2 octobre 2012
La Foi Raisonnable de William Lane Craig
Une note de lecture publiée sur Agora Vox
Note critique du livre Foi Raisonnable de William Craig rédigée par un
doctorant en analyse économique du droit et publiée sur le site Internet
Agora Vox. L’article révèle l’état désastreux de la philosophie continentale
française qui ne brille que par sa rhétorique mais embrouille en réalité
l’esprit et s’évade dans toutes sortes de spéculations infondées, au contraire
de la philosophie analytique anglo-saxonne qui se pare d’un raisonnement
clair et rigoureux.
“Première traduction française de Foi raisonnable, l'ouvrage phare d'un des
principaux philosophes américains contemporains, William Lane Craig. Craig offre
une justification rationnelle du christianisme, claire et implacable. Un coup de tonnerre
dans le ciel calme de la philosophie française, peu habituée aux raisonnements
rigoureux qui agitent le monde universitaire anglo-saxon.” - Agora Vox.
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Lundi 13 août 2012
Le Nouvel Observateur admet que l’existence de Dieu est
philosophiquement raisonnable
L’aveu de Roger Pouivet, professeur de philosophie à l’Université Nancy II, dont il
dirige le Département de philosophie et le DEA, et publié dans le hors-série de
décembre 2005-janvier 2006 du Nouvel Observateur, dans l’article “L’idéologie
du texte absolu” (pp. 74-77) est très significatif et mérite toute l’attention.
Quelques citations de cet article sont recopiées ci-dessous :
“Je le confesse, comme mes héros philosophiques, les Alvin Plantinga,
William Alston, Richard Swinburne et autre Peter van Inwagen, et à la suite
d'une tradition vénérable qui comprend saint Anselme, Thomas d'Aquin,
Leibniz et quelques autres, je ne pense pas qu'il soit absurde de croire que
l'univers est la création d'un Être tout-puissant, omniscient, parfaitement
bon et digne de vénération. A mon sens, il existe plusieurs manières de
montrer que notre droit intellectuel de croire en un Dieu créateur est
garanti. Cela ne prouve rien quant à l'existence de ce Dieu créateur. Mais la
rationalité de certaines croyances religieuses, et singulièrement de celles-
là, ne me semble faire aucun doute.”
“Dites à un naturaliste laïque que vous avez de bonnes raisons de croire
que Dieu est le créateur de l'univers, et il vous soupçonne d'être un
fondamentaliste.”
“Encore une fois, un chrétien peut fort bien accepter le savoir scientifique
d'aujourd'hui - même si je ne dis évidemment pas que l'Eglise l'a toujours
compris ainsi, loin de là. Toutefois, un chrétien se demande pourquoi les
lois de la physique et les lois de l'évolution sont ce qu'elles sont. Poser
cette question ne revient nullement à les contester ou à proposer une fable
ridicule à la place de la science. Autrement dit, le savoir scientifique est
parfaitement compatible avec un projet de théologie naturelle comme celui
de Richard Swinburne. Pour lui, " dans un monde avec des lois naturelles, il
est extrêmement improbable qu'il puisse y avoir des hommes (et des
animaux) à moins qu'un Dieu les ait créés à travers un acte spécifique ou
bien qu'il ait précisément créé ces lois naturelles et qu'il ait également
fourni les conditions de départ qui précisément permettaient des hommes
(et des animaux) à partir d'un état initial de l'univers."
“La philosophie analytique de la religion examine aussi bien les arguments
en faveur du théisme qu'en sa défaveur. Elle ne fait pas l'impasse sur le
meilleur à son encontre, l'argument du mal : comment le mal est-il
possible dans ce monde s'il existe un Dieu tout-puissant, omniscient et
parfaitement bon ? Mais s'il existe aussi des réponses à l'argument du mal
et des arguments en faveur du théisme, alors l'existence d'un Dieu
créateur n'a rien d'absurde. Le droit d'y croire, sans aucun littéralisme, est
garanti.”
Cette confession contraste singulièrement et vivement avec les prises de position
récurrentes contre la foi chrétienne auxquels nous avons été habitués et par
lesquelles les lecteurs français ont été, hélas!, conditionnés depuis fort
longtemps. Mais cet élan éphémère d’honnêteté et d’objectivité intellectuelles, si
rares lorsque la question de Dieu est traitée dans nos média, ne sera sans doute
qu’une minuscule goutte d’eau lancée dans la mer houleuse des sentiments
antithéistes et antichrétiens.
Samedi 21 juillet 2012
Création et ouverture officielle du site Internet dédié au livre de William
Lane Craig, Foi raisonnable, publié aux éditions La Lumière, juillet 2012,
première édition, 556 pages.
Imbibés du sécularisme ambiant militant, les média nous ont largement habitués
à leurs critiques virulentes et biaisées de la foi chrétienne, promouvant,
s’appuyant sur une représentation désuette des rapports entre science et foi,
science et raison. Qui n’a jamais lu et entendu claironner le message de fond
suivant, propagé par nos quotidiens nationaux, nos revues scientifiques et nos
intellectuels : “La science, c’est savoir; la foi, c’est croire” (Véronique Le Ru),
“foi et science sont séparées et ne peuvent se rejoindre, les deux magistères ne
se recoupent pas”, “la science repose sur la déduction de conclusions
vérifiables, contrôlables qui fonde l'assentiment sur le scepticisme à l'égard des
faits, le test, la vérification, et non pas sur la foi en un dogme - la foi, elle, se
fonde sur l’autorité d’une révélation, elle n’est pas rationnelle” (Guillaume
Lecointre), “la science n’a pas besoin de la religion”? Nous pouvons lire encore,
sous la plume de Bertrand Lamartinel : “Je pense qu'il faut au contraire
définitivement séparer les deux domaines [science et religion], comme l'ont fait
des hommes de foi et de science comme Teilhard, Lemaître et bien d'autres :
Dieu - s'il existe, et cela relève d'une conviction individuelle - est inconnaissable
par la science, et la religion n'a rien à dire des faits scientifiques : le critère
d'irréfutabilité permet de scinder les deux domaines. Cela permet de dire que
les textes sacrés ne relèvent pas de la science (d'ailleurs, ils s'en préoccupent
rarement ou pas du tout, j'essaie de le montrer) et que la démarche
fondamentaliste est un matérialisme religieux, donc un monstre logique (mais
dont les buts sont eux inscrits dans une logique politique)” (correspondance
privée avec Richard Monvoisin).
Malheureusement, une telle représentation est non seulement largement
erronée, mais également contraire à l’histoire des sciences, et insoutenable du
point de vue de la raison. Ironiquement, tandis que de nombreux chrétiens, tout
orthodoxes ailleurs, succombaient à ces pressions et incitations fidéistes,
pensant naïvement que la séparation entre la signification spirituelle et les faits
historiques et scientifiques objectifs du christianisme épurerait et favoriserait
l’épanouissement d’une foi chrétienne authentique, des discussions de très haut
niveau furent publiées dans des journaux professionnels anglo-saxons de
philosophie, de métaphysique et de philosophie des science, ou développées
dans des ouvrages universitaires magistraux (cf. ouvrages du philosophe
américain Alvin Plantinga). Aujourd’hui, il est bien regrettable d’observer le
retard phénoménal qu’accuse le monde francophone dans son approche
académique du projet de théologie naturelle : cette dernière est tout simplement
ignorée, bannie, honnie, balayée d’un revers de main rapide. Cette situation
anormale de censure et d’obstruction intellectuelle est due, en grande partie, à
des préventions philosophiques, religieuses et politiques certes tenaces, mais qui
ne résistent pas à un examen critique sérieux. Cette situation, en outre, place le
monde de la recherche philosophique et scientifique française dans l’embarras,
car elle se retrouve tout simplement au rang des mauvais élèves. La France
philosophique des Lumières se retranchera-t-elle encore longtemps derrière des
pétitions de principe dépassés, s’enfermant dans sa tour d’ivoire idéologique, se
croyant au centre du monde et se coupant du reste du monde ?
Dans ce contexte, le livre Foi raisonnable du Dr William Lane Craig prend tout
son sens, et s’y insère admirablement; il pose les bases d’une réflexion
argumentée de manière rigoureuse sur ces questions importantes. William Craig
s’empresse de démontrer que la foi chrétienne a ses raisons, que la raison
peut connaître, évaluer et jauger. Avec brio, clarté, finesse d’esprit,
intelligence de coeur et érudition, l’auteur, philosophe analytique américain, en
proposant une apologétique positive, répond du même coup aux critiques tant
séculaires que récentes qui ont été élevées à l’encontre du christianisme
historique. Ses arguments sont convaincants et ne laisseront personne
indifférent, mais élèveront le débat bien au-dessus des contre-vérités typiques
venant des intellectuels, voire même de nombre de théologiens français qui n’ont
eu de cesse d’assimiler les doctrines du christianisme à des superstitions ou à
des mythes désuets.
A la fin de la lecture du livre de William Craig, les chrétiens expérimenteront une
véritable reconversion de leur pensée : ils sauront que ce en quoi ils croient est
rationnel, raisonnable et vrai et se justifie par la raison, et qu’a contrario les
doctrines non-chrétiennes du christianisme non-orthodoxe peuvent être réfutées
par des arguments rationnels clairs ! Et grâce aux arguments qui y sont
développés, ils n’auront plus à être intimidés par les attaques agressives que
subit le christianisme en Europe, et particulièrement en France, de la part de la
science matérialiste et naturaliste ainsi que de la part des théologiens libéraux et
modernistes.
Ce livre aurait pu s’intituler ainsi Athéisme déraisonnable ou dogmatique. Car
l’heure est venue pour les opposants à la foi chrétienne de donner, à leur tour,
leurs raisons argumentées de leur scepticisme, de leur agnosticisme ou de leur
athéisme, au lieu de s’esquiver par des attaques déloyales, passionnées et
infondées, afin que tous puissent juger sereinement si leurs positions sont plus
raisonnables que la foi dont ils dénigrent la prétendue irrationalité. Oui,
l’existence du Dieu chrétien est philosophiquement raisonnable !
Ces questions importantes réclament un vrai débat de fond qui ne soit pas
circonscrit à l’avance, ni empêché pour des raisons idéologiques et politique; il
est à espérer que le livre de William Craig suscitera de saines réactions
salutaires dans ce sens, et ouvrira la voie à un débat argumenté sur la rationalité
de la foi et de l’existence de Dieu.
7 septembre 2011
Les humanistes britanniques tirent sur William Craig de
leur bunker
Le site britannique Bethinking.org a publié une vidéo relatant les difficultés du
philosophe chrétien William Lane Craig à trouver des personnes pour discuter
avec lui au sujet de l'existence de Dieu en octobre, en Angleterre.
Dans cette vidéo en anglais, Peter May, le directeur de la campagne "Reasonable
Faith" déclare notamment : "Si les arguments de Craig sont si faciles à réfuter
(comme le disent les athées, n.d.t.), il est difficile de voir pourquoi les voix
athées dominantes du pays ont si peur de débattre avec lui. Plutôt que de lancer
des attaques "ad hominem" sur Craig de leur bunker, il serait bon de voir ces
personnes s'avancer pour défendre l'athéisme qu'ils épousent publiquement. En
ce moment, ça ressemble à une débandade."
Ce qui nous amène à poser cette question : est-ce la nouvelle stratégie de ces
athées déclarés ? La question de l'existence de Dieu est une question trop
importante pour être abandonnée au profit d'insultes injustifiées. Si la vision du
monde de Richard Dawkins, l'auteur de Pour en finir avec Dieu est si fiable, il
n'aura aucun mal à le démontrer à Craig devant les étudiants de l'Université
d'Oxford.
Source : Raisons de croire.
Editions La Lumière