Llljf
© Editions La Lumière 2012-2017
BLOG
William Lane Craig
Jeudi 13 mars 2014 Réponse à l’émission La Tête au Carré portant sur “Science et Créationnismes” du lundi 22 octobre 2012 sur France Inter Une invitation à débattre publiquement avec William Lane Craig lancée à Messieurs Cédric Grimoult et Bertrand Lemartinel Le commentaire suivant a été posté sur le site de France Inter le dimanche 21 avril 2013, en réaction à l’émission La Tête au Carré portant sur “Science et  Créationnismes”. Cette émission illustre bien le genre d’affirmations  gratuites et erronées typiques que l’on entend couramment dans nos médias  à propos de la relation existant entre science et foi : Celles-ci peuvent  “coexister pacifiquement,” du moment que l’on reconnaisse qu’elles se  situent à des niveaux différents et ne se recoupent jamais. Nous avons voulu interpeler personnellement Messieurs Cédric Grimoult et Bertrand  Lamartinel, auteurs prolifiques qui représentent bien la seule voix autorisée  à se prononcer quand il s’agit des rapports entre science et foi, en somme  l’esprit universitaire dogmatique et inquisiteur français qui, sous le couvert  de la “science,” entend promouvoir un athéisme d’Etat, et faire la chasse aux  hérésies - entendons par là toute référence à Dieu et à la foi chrétienne en  association avec la raison. Tout rapprochement entre foi et science est ainsi  fermement combattu, car considéré comme un crime de lèse majesté absolu.  Pour cela, la tactique classique est d’employer à escient une terminologie  spécifique : Désigner les chrétiens qui voient et reconnaissent les marques  de Dieu dans la science comme des gens dangereux, des “fondamentalistes  religieux” ou encore des “créationnistes”, de façon à dresser un épouvantail  pour éloigner le public des “mensonges” et “amalgames” qu’ils  propageraient et dont on cherche à tout prix à le protéger. Une pareille  pratique est digne des régimes totalitaires dominés par la Pensée Unique,  mais est le fait, paradoxalement, de personnalités “humanistes” dans une  nation qui se dit et se veut “démocratique.” Le commentaire ci-dessous posté en ligne avait pour but d’interpeller les  intéressés. Mais nous ne nous faisons pas d’illusions : Comme avec Richard  Dawkins, nous sommes à peu près certains que nos deux auteurs se  mureront derrière un silence de marbre et n’accepteront pas une  confrontation publique. Et pour cause : Pour eux, débattre avec les  “intégristes,” c’est leur faire de la publicité et risquer de perdre la face  devant la rigueur de la logique et les faits véritables concernant  l’épistémologie, l’histoire et la philosophie des sciences; il faut donc éviter à  tout prix tout débat, mais les attaquer “sous la ceinture” dans les médias et  les livres, sans qu’ils puissent avoir l’occasion de répondre, même si un  révisionnisme de mauvais aloi est pratiqué. C’est la stratégie qui a été  adoptée par nos éminents scientifiques et journalistes, gardiens de  l’orthodoxie prétendument “humaniste”, “laïque”, rationaliste, mais en réalité  hérauts de la pensée unique, chantres de l’occlusion intellectuelle. Avec ces informations, chacun pourra juger ainsi où se trouvent réellement  le dogmatisme religieux et l’autorité. Que cherche-t-on à protéger? L’on nous dit, d’un côté, que la science ne repose pas sur l’argument d’autorité, qu’elle  est l’école du doute, du scepticisme méthodique, qu’elle est appelée  constamment à changer, à se réformer et ne prétend pas à l’absolu; et de  l’autre côté, l’on nous interdit de remettre en question ses théories  douteuses et ses présupposés métaphysiques et philosophiques, théories et  présupposés auxquels il est tenu de croire de manière quasi absolue, sous  peine d’être étiqueté comme hérétiques ou apostates de la religion  scientiste! Les communications médiatiques gagneraient en crédibilité si  leurs auteurs faisaient preuve d’honnêteté et clarté dans leurs propos. Nous dénonçons sans ambages ces pratiques et ces contradictions comme  étant du pur endoctrinement et une privation de la liberté de pensée chez  nos concitoyens qui ont le droit de connaître la vérité et d’être informés  objectivement. Quand un système entend penser à la place de l’individu, la  tyrannie politique et intellectuelle est à la porte. Que cela se produise, en  outre, dans un pays qui se dit héritier des Lumières est fort paradoxal et  tragique. Cédric Grimoult est chercheur au Centre d’Histoire culturelle des sociétés  contemporaines (CHCSC) et professeur d’histoire. Et Bertrand Lemartinel est  professeur de géographie physique à l’université de Perpignan Via Domitia et directeur scientifique du FIG (Festival International de Géographie de St Dié  les Vosges).  A Messieurs Grimoult et Lemartinel, Faut-il vous rappeler que tous les fondateurs de la science moderne étaient  créationnistes au sens large (Isaac Newton, Johannes Kepler, Tycho Brahé, Robert  Boyle, Michael Faraday, Nicolas Sténon, Blaise Pascal, Louis Pasteur, James Clerk  Maxwell, William Thompson dit Lord Kelvin, et j'en passe). Avec vos critères biaisés  de respectabilité scientifique et même de scientificité, ces scientifiques qui ont laissé  leurs noms dans la science seraient aujourd'hui traînés dans la boue, interdits de  publications et diffamés dans les médias. Pourquoi ne signalez-vous pas à vos  lecteurs et auditeurs que Louis Pasteur s'opposait aux thèses darwiniennes, que le  grand Maxwell, fondateur de l'électromagnétisme, l'un des piliers de la physique  moderne, et Louis Agassiz, paléontologue, géologue, glaciologue ichtyologue et  zoologiste suisse qui devint professeur à l'Université de Harvard aux Etats-Unis et  était une des sommités scientifiques de l'époque, étaient tous les deux créationnistes  et s'opposaient à la théorie darwinienne de l'évolution? A vous lire, ceux qui n'acceptent pas la théorie de l'évolution sont tous des gens  écervelés, ignares et des religieux "fondamentalistes" opposés à la science et des  charlatans pseudo-scientifiques. Ces mensonges répétés à l'infini comme un mantra  pour désensorceler l'atmosphère du "danger créationniste" ne sont rien de moins que  de la propagande issue de l'idéologie évolutionniste propre à la France. Ayez au moins l'honnêteté intellectuelle de ranger tous les scientifiques que j'ai  mentionnés plus haut (et qui ne représentent qu'un faible échantillon des  personnalités scientifiques créationnistes qui ont marqué l'histoire de la science) dans cette même catégorie des créationnistes “dangereux” contre lesquels vous mettez en  garde. Quant à votre conception des rapports entre science et foi, raison et foi, je vous  signalerais le livre "Vive le créationnisme" de Thomas Lepeltier (voir note), philosophe des sciences et chargé de cours à l'Université d'Oxford, qui est évolutioniste et athée,  mais qui a le mérite de n'être pas fanatique, mais d'être honnête et ouvert. Je vous suggère aussi de lire le livre "Foi raisonnable" du philosophe et théologien  chrétien Wiliam Craig : http://foi.raisonnable.free.fr. Je vous mets au défi de débattre publiquement avec William Craig dans une grande  université française, dans les règles de l'art les plus strictes et de manière télévisée.  Le thème pourrait être : "Les preuves rationnelles de l'existence de Dieu". Les  téléspectateurs français pourront ainsi voir par eux-mêmes laquelle des deux  positions est la plus raisonnable et rationnelle : ou bien les diatribes évolutionnistes  anti-créationnistes qu'on leur rabache à longueur de journée, ou bien la foi dans le  Dieu de la Bible soutenue par la raison et la science. Cordialement, Les Editions La Lumière Source: http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-science-et-creationnismes. Note (rajoutée le 13 mars 2014 et ne figurant pas dans le commentaire posté sur le  site de France Inter) : Les internautes sont invités à se reporter à la réponse donnée  par Thomas Lepeltier à ses détracteurs de l’AFIS (Association Française pour  l’Information Scientifique), réponse très éclairante qui montre le dogmatisme  outrancier de nos amis évolutionnistes et leur parti pris contre toutes formes de  finalisme en science. Ces derniers veulent faire passer leurs conceptions politiques et  métaphysiques sous le couvert de la science, et leur combat se résume à un combat  politique et idéologique qui n’a rien à voir avec la science. Il est tragique de constater  qu’une minorité de doctrinaires occupant des postes clés veulent se faire les porte-  paroles de l’ensemble de la communauté scientifique et définir ce que devrait être la  science au mépris de la réalité de ce qu’elle est et de son histoire.
Editions La Lumière
Accueil À propos de Présentation Appréciations Boutique Blog Contact